Les institutions en Belgique
La création d’une société en Belgique bénéficie d’un cadre institutionnel stable même s’il est de prime abord complexe. La Belgique est depuis 1830 une monarchie constitutionnelle, dont le souverain appartient à la famille de Saxe Cobourg Gotha.
Depuis le 21 juillet 2013, date de la fête nationale, le roi Philippe est devenu, en succédant à son père le roi Albert II, le septième roi des Belges.
Depuis 1991, la succession au trône n’exclut plus les femmes, et c’est donc la princesse Elisabeth, née en 2001, qui est aujourd’hui princesse héritière et qui a vocation à devenir un jour la première reine en titre.
La Belgique est un état fédéral, qui comprend trois entités fédérées : la Flandre, la Wallonie et la région de Bruxelles-Capitale. Au fil des réformes de l’Etat, et sous l’influence de la Flandre, les compétences régionales se sont élargies.
La Belgique compte de plus deux parlements communautaires, ceux de la communauté francophone, qui réunit certaine compétences communes à la Wallonie et à Bruxelles, et celui de la communauté germanophone, petite communauté de 9 communes et environ 50.000 habitants située de l’autre coté de la frontière face à Aix la Chapelle en allant vers le Luxembourg, héritage d’un gain territorial belge à l’issue de la première guerre mondiale.
Rappelons ici que dans la société en Belgique on compte trois langues nationales, qui ne se superposent pas, à l’exception de tolérances dans les communes limitrophes, dites à facilités : le français en Wallonie, le néerlandais en Flandre, l’allemand en communauté germanophone, et le français et le néerlandais à parité à Bruxelles, même si dans les faits le français est le plus répandu.
L’ensemble des assemblées sont élues au scrutin de liste proportionnel à un tour, sur des listes établies par région, y compris pour les élections fédérales. L’ensemble des partis, à l’exception du PTB, d’obédience trotskiste, sont communautaires, soit francophones soit néerlandophones. Cela implique que les gouvernements, qu’ils soient régionaux, et plus encore fédéral, soient issus de compromis, parfois longs à trouver…Le record étant de 561 jours pour former le gouvernement Di Rupo.
L’actuel gouvernement de centre droit, dirigé par le francophone Charles Michel, a mis 4 mois à être formé, et comprend l’ensemble de la droite flamande, ultra-majoritaire en Flandre, et les seuls conservateurs francophones, cas particulier et rarissime de coalition minoritaire dans l’une des deux communautés.
La Belgique accueille par ailleurs le siège de la Commission Européenne à Bruxelles, le Parlement Européen, en alternance avec Strasbourg et le siège de l’OTAN. De ce fait, Bruxelles est la ville qui compte le plus de diplomates au monde, avant même Washington.
Histoire de la Belgique contemporaine
La Belgique moderne est née en 1830, lors de la révolte de la bourgeoisie francophone, catholique et libérale contre le régime du roi des Pays Bas Guillaume Ier, néerlandophone, protestant et autoritaire.
Bruxelles : Capitale de la Belgique
Très majoritairement francophone, Bruxelles est à la fois capitale de la Belgique, de la Flandre et de l’Europe. Ce statut fait que son administration est officiellement bilingue, même si moins de 10% des bruxellois parlent néerlandais.
Politique en Belgique : Les caractéristiques
La vie politique belge est marquée par deux caractéristiques opposées : des différences fortes et l’obligation d’un compromis. Différences fortes, car le vote des deux grandes régions, la Flandre et la Wallonie, sont aux antipodes l’un de l’autre.
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